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À partir de la mi-mars, tous ont dû s’ajuster rapidement en raison de la pandémie de la COVID-19. Pour les centres de santé communautaire, la fermeture complète n’était pas possible ni souhaitable, mais la programmation communautaire a été grandement modifiée.
Avec la réouverture graduelle à plusieurs étapes, les centres retrouvent petit à petit une nouvelle normale qui se base sur les mesures préventives mises en place, la programmation et l’offre de services virtuels et le retour de la programmation communautaire dans des circonstances bien particulières et grandement appréciés. « On dit non à personne, explique Linh Tran, coordonnatrice des communications du Centre de santé St-Boniface (Winnipeg, Man.). On est conscient qu’on dessert une population vulnérable qui n’a pas accès aux outils de télécommunications. » La clinique sans rendez-vous devait continuer à opérer sept jours sur sept.
Comme plusieurs centres qui ont continué à offrir des visites en personne, des changements ont été effectués pour protéger les clients et le personnel. Au Centre de santé de Clare (Centre-de-Meteghan, N.-É.) et ailleurs, les patients ont dû respecter la distanciation physique et porter des masques, il y a eu un nettoyage des salles après chaque visite et il a eu moins de rendez-vous ce qui a fait en sorte que les gens n’ont presque plus eu à attendre.
Et un grand nombre de rendez-vous ont été effectués en ligne. C’est une transformation que plusieurs gestionnaires et clients souhaitent maintenir avec une nouvelle normale qui s’installe, mais dans des cas limités : pour plusieurs clients, prendre des heures de congé de travail pour faire renouveler les mêmes médicaments n’est non seulement pas efficace, mais aussi bien difficile. Ceux avec des difficultés de santé mentale, un manque d’accès au transport ou qui sont à mobilité réduite peuvent aussi préférer des rendez-vous par téléphone. Ce type de rendez-vous n’était habituellement pas possible auparavant en raison des modalités de facturation qui existent. Ceux-ci ont été changé durant la pandémie pour limiter le nombre de rendez-vous qui devaient se faire en personne. Il reste à voir si ceci peut continuer dans la nouvelle normale.
L’offre de programmation communautaire a été grandement réduite et offerte de façon virtuelle, mais ce n’est pas tout le monde qui a été en mesure d’en profiter. Avec le déconfinement graduel, la reprise de certains programmes se fait dans une nouvelle optique. Au CSC de l’Estrie (Cornwall et région, Ont.), la reprise d’un groupe de soutien aux hommes démontre comment ça peut se faire : le groupe de 10 hommes s’est rencontré dans un parc. Tous se sont entendus qu’ils respecteraient la confidentialité et la distance entre eux. Malgré les moustiques et la chaleur estivale, le groupe s’est rencontré pendant deux heures et demie. Pour un des participants, c’était sa première sortie dans plus de trois mois et une occasion de reconnecter avec un groupe qu’il apprécie beaucoup. « Il y a des jours quand on se demande si on fait un différence, dit le directeur général Marc Bisson. Ce n’est pas une prescription, c’est beau de voir ça. » Les centres de santé communautaires se basent sur ce genre de service novateur.
Une pensée pour le personnel
Avec le déconfinement, certains clients s’attendent à pouvoir retourner à la vieille normale et voir leurs pourvoyeurs habituels. Ces derniers aimeraient bien retourner au travail, mais ce n’est pas encore si simple. C’est pratiquement impossible d’avoir deux mètres d’écart entre les professionnels dans leurs bureaux bondés, par exemple.
Au Centre de santé communautaire de l’Estrie, M. Bisson est fier de l’ajustement qu’a fait son personnel dès le départ et à nouveau plus récemment : « chapeau au personnel. Ils ont vraiment un souci à ce que la clientèle ne souffre pas. Ils ont fait des appels de courtoisie, surtout aux clients plus vulnérables, à partir de la maison. Beaucoup de gens ont apprécié et ont dit merci pour ça. »
Il se souci aussi de la santé mentale de son équipe. Bien que l’accent soit souvent sur les clients qui passent par les portes des centres de santé, la capacité de veiller sur la santé de cette clientèle à distance pendant plus de trois mois, sans accès à tous les outils habituels et en gérant leurs familles ne passe pas inaperçu. « Au début, on fonctionnait sur l’adrénaline. Déjà que ce sont des emplois stressants, en plus il n’y avait pas de manière de se déstresser. Ça devient lourd. Donc on a lancé un appui à leur santé mentale. »
Les centres de santé communautaires ne seront pas en mesure d’offrir les services comme à la normale pour un bon bout, mais leurs personnels et conseils d’administration n’arrêteront pas d’innover pour répondre aux besoins de leur clientèle tout au long de la pandémie et bien après aussi.
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À partir de la mi-mars, tous ont dû s’ajuster rapidement en raison de la pandémie de la COVID-19. Pour les centres de santé communautaire, la fermeture complète n’était pas possible ni souhaitable, mais la programmation communautaire a été grandement modifiée.
Avec la réouverture graduelle à plusieurs étapes, les centres retrouvent petit à petit une nouvelle normale qui se base sur les mesures préventives mises en place, la programmation et l’offre de services virtuels et le retour de la programmation communautaire dans des circonstances bien particulières et grandement appréciés. « On dit non à personne, explique Linh Tran, coordonnatrice des communications du Centre de santé St-Boniface (Winnipeg, Man.). On est conscient qu’on dessert une population vulnérable qui n’a pas accès aux outils de télécommunications. » La clinique sans rendez-vous devait continuer à opérer sept jours sur sept.
Comme plusieurs centres qui ont continué à offrir des visites en personne, des changements ont été effectués pour protéger les clients et le personnel. Au Centre de santé de Clare (Centre-de-Meteghan, N.-É.) et ailleurs, les patients ont dû respecter la distanciation physique et porter des masques, il y a eu un nettoyage des salles après chaque visite et il a eu moins de rendez-vous ce qui a fait en sorte que les gens n’ont presque plus eu à attendre.
Et un grand nombre de rendez-vous ont été effectués en ligne. C’est une transformation que plusieurs gestionnaires et clients souhaitent maintenir avec une nouvelle normale qui s’installe, mais dans des cas limités : pour plusieurs clients, prendre des heures de congé de travail pour faire renouveler les mêmes médicaments n’est non seulement pas efficace, mais aussi bien difficile. Ceux avec des difficultés de santé mentale, un manque d’accès au transport ou qui sont à mobilité réduite peuvent aussi préférer des rendez-vous par téléphone. Ce type de rendez-vous n’était habituellement pas possible auparavant en raison des modalités de facturation qui existent. Ceux-ci ont été changé durant la pandémie pour limiter le nombre de rendez-vous qui devaient se faire en personne. Il reste à voir si ceci peut continuer dans la nouvelle normale.
L’offre de programmation communautaire a été grandement réduite et offerte de façon virtuelle, mais ce n’est pas tout le monde qui a été en mesure d’en profiter. Avec le déconfinement graduel, la reprise de certains programmes se fait dans une nouvelle optique. Au CSC de l’Estrie (Cornwall et région, Ont.), la reprise d’un groupe de soutien aux hommes démontre comment ça peut se faire : le groupe de 10 hommes s’est rencontré dans un parc. Tous se sont entendus qu’ils respecteraient la confidentialité et la distance entre eux. Malgré les moustiques et la chaleur estivale, le groupe s’est rencontré pendant deux heures et demie. Pour un des participants, c’était sa première sortie dans plus de trois mois et une occasion de reconnecter avec un groupe qu’il apprécie beaucoup. « Il y a des jours quand on se demande si on fait un différence, dit le directeur général Marc Bisson. Ce n’est pas une prescription, c’est beau de voir ça. » Les centres de santé communautaires se basent sur ce genre de service novateur.
Une pensée pour le personnel
Avec le déconfinement, certains clients s’attendent à pouvoir retourner à la vieille normale et voir leurs pourvoyeurs habituels. Ces derniers aimeraient bien retourner au travail, mais ce n’est pas encore si simple. C’est pratiquement impossible d’avoir deux mètres d’écart entre les professionnels dans leurs bureaux bondés, par exemple.
Au Centre de santé communautaire de l’Estrie, M. Bisson est fier de l’ajustement qu’a fait son personnel dès le départ et à nouveau plus récemment : « chapeau au personnel. Ils ont vraiment un souci à ce que la clientèle ne souffre pas. Ils ont fait des appels de courtoisie, surtout aux clients plus vulnérables, à partir de la maison. Beaucoup de gens ont apprécié et ont dit merci pour ça. »
Il se souci aussi de la santé mentale de son équipe. Bien que l’accent soit souvent sur les clients qui passent par les portes des centres de santé, la capacité de veiller sur la santé de cette clientèle à distance pendant plus de trois mois, sans accès à tous les outils habituels et en gérant leurs familles ne passe pas inaperçu. « Au début, on fonctionnait sur l’adrénaline. Déjà que ce sont des emplois stressants, en plus il n’y avait pas de manière de se déstresser. Ça devient lourd. Donc on a lancé un appui à leur santé mentale. »
Les centres de santé communautaires ne seront pas en mesure d’offrir les services comme à la normale pour un bon bout, mais leurs personnels et conseils d’administration n’arrêteront pas d’innover pour répondre aux besoins de leur clientèle tout au long de la pandémie et bien après aussi.[/cs_content_seo]