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« Nous voyons beaucoup de nouveaux visages », confirme Lila Knox, directrice du centre communautaire d’alimentation opéré par le NorWest Co-op Community Health à Winnipeg. Son observation donne une idée de la crise de plus en plus profonde d’insécurité alimentaire qui se répand au Canada depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
L’insécurité alimentaire réfère à l’accès inadéquat à la nourriture saine et abordable. Ça l’affecte des individus, des familles, des groupes et de communautés entières et a un impact profond sur le bien-être physique, mental, émotionnel et social.
Avant la pandémie, le centre communautaire d’alimentation de NorWest Coop Community Health était un endroit bondé avec une variété de services et de programmes dont une cuisine communautaire et un réfectoire qui desservait 240 dîners et jusqu’à 90 soupers par semaine pour des résidents locaux à faible revenu. En réponse à la pandémie, on a dû offrir de la nourriture à emporter seulement. Non seulement dessert-on les anciens clients, mais il y a aussi une nouvelle vague de résidents locaux qui vivent maintenant en insécurité alimentaire et visitent le centre pour des boîtes de nourriture.
« Nous préparons plus de 500 repas par semaine et les chiffres ne cessent d’augmenter », affirme Knox qui a dû gérer des défis liés à la capacité et la sécuritaire en raison de la COVID-19. Ceci inclut un manque de personnel, une perte temporaire de bénévoles et des changements opérationnels pour assurer une récupération sécuritaire. « Certaines personnes doivent se déplacer de loin avec le transport en commun pour ramasser plusieurs contenants pour de grandes familles à la maison ou pour des voisins qui ne sont pas en mesure de se rendre. »
Selon Knox, cette augmentation rapide peut être attribuée à trois facteurs principaux. Les fermetures scolaires ont fait en sorte que plusieurs enfants qui comptent sur des programmes de déjeuner et dîner ont maintenant faim. Les pertes d’emploi ont augmenté le nombre de familles incapables d’acheter leurs épiceries. Et plusieurs banques alimentaires locales ont temporairement fermé leurs portes rendant la vie plus difficile pour les personnes qui en dépendent localement.
Ces facteurs et d’autres rempirent l’insécurité alimentaire à travers le Canada. Prenons les enfants, par exemple. Avant la pandémie, un sur six enfants au Canada vivait déjà en situation d’insécurité alimentaire. Maintenant, étant donné que les enfants sont à la maison depuis mars, les parents ressentent de la pression pour offrir plus de repas même en gérant des défis financiers et de temps. Le taux de chômage du Canada a dépassé 13%, ce qui cause des effets dominos sur un bien plus grand nombre de personnes.
Bien que les grandes banques alimentaires dans les villes et villages à travers le Canada puissent aider, plusieurs ont eu de la difficulté à rester ouvert dont le 40% de celles à Toronto qui ont dû fermer en raison de leur souci à la sécurité, la diminution de dons alimentaires et d’argent et la perte de bénévoles.
À travers le Canada, les centres de santé communautaires (CSC) ont augmenté leurs services et programmes, adaptant et innovant pour offrir des solutions à la crise alimentaire croissante. À Victoria, sur l’Île de Vancouver, le centre de santé communautaire Cool Aid Society a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire pour des milliers de résidents vivant dans les 550 appartements et les quatre abris qu’il gère.
« La moitié de nos résidents en apartment et tous ceux qui vivent dans nos abris dépendent déjà sur nous pour leurs repas, mais le besoin de nourriture pour le reste de des résidents dans nos appartements ont fait un pic durant la pandémie », explique Paul Stewart, gestionnaire des services alimentaires de la Cool Aid Society qui est en opération depuis plus de 50 ans.
Au début de la pandémie, les dons de nourritures des épiceries et des restaurants locaux se sont arrêtés de façon très sec, et donc Stewart et ses collègues au CSC ont dû trouver des solutions novatrices non seulement pour maintenir leurs programmes de repas et de nourriture existants, mais aussi pour les répandre. L’équipe de préparation de la nourriture à la Cool Aid Society n’a pas manqué le rythme. Ils travaillent maintenant avec un pôle alimentaire pour trouver des aliments de base de jardins et fermes locaux et préparent aussi des repas à emporter pour livrer facilement à des complexes de logement. Pour les résidents qui ne peuvent pas recevoir des repas à emporter, on distribue des cartes cadeaux à des épiceries plutôt.
En Ontario, le Carea Community Health Centre a reçu de nombreux lettres, courriels et cartes des résidents locaux décrivant l’impact positif des efforts du CSC pour assurer que personne n’ait faim. Le CSC dessert des membres de la communauté vulnérables dans les villes d’Ajax, Pickering, Oshawa et Whitby à l’est de Toronto.
« Par le passé, nous avons seulement offert des programmes de sécurité alimentaire à nos clients inscrits, dit Paula Carter, la gestionnaire du développement des ressources et des communications du CSC, mais nous savions que la COVID-19 causerait plus de difficultés pour la population plus large donc nous avons augmenté notre distribution à tous ceux ayant besoin d’aide au cours de la pandémie. »
Les efforts du CSC Carea ont inclus des paniers de nourriture avec des épiceries fraîches et non-périssables, la livraison des repas chauds et l’offre de sacs de déjeuner avec des fruits frais, du yogourt et des céréales. Une des priorités clés a été de répondre aux besoins des aînés et des familles marginalisées. Les programmes ont eu une telle réussite que la décision a été fait de continuer au moins un des programmes de nourriture indéfiniment.
« En tant que centre de santé communautaire, notre approche intégrée à la santé et au bien être fait en sorte qu’on a toujours l’œil sur tous les facteurs médicaux, sociaux et environnementaux ayant un impact sur la santé des communautés que nous desservons, affirme Carter. Ceux-ci changent avec le temps et en tant que CSC nous devons nous adapter à ces besoins, ce qui est exactement ce que nous faisons avec cette augmentation d’insécurité alimentaire. »
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DES REPAS PRÉPARÉS SONT EMBALLÉS POUR UN RAMASSAGE FACILE ET SÉCURITAIRE AU CENTRE ALIMENTAIRE DU NORWEST COOP COMMUNITY HEALTH
« Nous voyons beaucoup de nouveaux visages », confirme Lila Knox, directrice du centre communautaire d’alimentation opéré par le NorWest Co-op Community Health à Winnipeg. Son observation donne une idée de la crise de plus en plus profonde d’insécurité alimentaire qui se répand au Canada depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
L’insécurité alimentaire réfère à l’accès inadéquat à la nourriture saine et abordable. Ça l’affecte des individus, des familles, des groupes et de communautés entières et a un impact profond sur le bien-être physique, mental, émotionnel et social.
Avant la pandémie, le centre communautaire d’alimentation de NorWest Coop Community Health était un endroit bondé avec une variété de services et de programmes dont une cuisine communautaire et un réfectoire qui desservait 240 dîners et jusqu’à 90 soupers par semaine pour des résidents locaux à faible revenu. En réponse à la pandémie, on a dû offrir de la nourriture à emporter seulement. Non seulement dessert-on les anciens clients, mais il y a aussi une nouvelle vague de résidents locaux qui vivent maintenant en insécurité alimentaire et visitent le centre pour des boîtes de nourriture.
« Nous préparons plus de 500 repas par semaine et les chiffres ne cessent d’augmenter », affirme Knox qui a dû gérer des défis liés à la capacité et la sécuritaire en raison de la COVID-19. Ceci inclut un manque de personnel, une perte temporaire de bénévoles et des changements opérationnels pour assurer une récupération sécuritaire. « Certaines personnes doivent se déplacer de loin avec le transport en commun pour ramasser plusieurs contenants pour de grandes familles à la maison ou pour des voisins qui ne sont pas en mesure de se rendre. »
Selon Knox, cette augmentation rapide peut être attribuée à trois facteurs principaux. Les fermetures scolaires ont fait en sorte que plusieurs enfants qui comptent sur des programmes de déjeuner et dîner ont maintenant faim. Les pertes d’emploi ont augmenté le nombre de familles incapables d’acheter leurs épiceries. Et plusieurs banques alimentaires locales ont temporairement fermé leurs portes rendant la vie plus difficile pour les personnes qui en dépendent localement.
Ces facteurs et d’autres rempirent l’insécurité alimentaire à travers le Canada. Prenons les enfants, par exemple. Avant la pandémie, un sur six enfants au Canada vivait déjà en situation d’insécurité alimentaire. Maintenant, étant donné que les enfants sont à la maison depuis mars, les parents ressentent de la pression pour offrir plus de repas même en gérant des défis financiers et de temps. Le taux de chômage du Canada a dépassé 13%, ce qui cause des effets dominos sur un bien plus grand nombre de personnes.
Bien que les grandes banques alimentaires dans les villes et villages à travers le Canada puissent aider, plusieurs ont eu de la difficulté à rester ouvert dont le 40% de celles à Toronto qui ont dû fermer en raison de leur souci à la sécurité, la diminution de dons alimentaires et d’argent et la perte de bénévoles.
À travers le Canada, les centres de santé communautaires (CSC) ont augmenté leurs services et programmes, adaptant et innovant pour offrir des solutions à la crise alimentaire croissante. À Victoria, sur l’Île de Vancouver, le centre de santé communautaire Cool Aid Society a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire pour des milliers de résidents vivant dans les 550 appartements et les quatre abris qu’il gère.
« La moitié de nos résidents en apartment et tous ceux qui vivent dans nos abris dépendent déjà sur nous pour leurs repas, mais le besoin de nourriture pour le reste de des résidents dans nos appartements ont fait un pic durant la pandémie », explique Paul Stewart, gestionnaire des services alimentaires de la Cool Aid Society qui est en opération depuis plus de 50 ans.
Au début de la pandémie, les dons de nourritures des épiceries et des restaurants locaux se sont arrêtés de façon très sec, et donc Stewart et ses collègues au CSC ont dû trouver des solutions novatrices non seulement pour maintenir leurs programmes de repas et de nourriture existants, mais aussi pour les répandre. L’équipe de préparation de la nourriture à la Cool Aid Society n’a pas manqué le rythme. Ils travaillent maintenant avec un pôle alimentaire pour trouver des aliments de base de jardins et fermes locaux et préparent aussi des repas à emporter pour livrer facilement à des complexes de logement. Pour les résidents qui ne peuvent pas recevoir des repas à emporter, on distribue des cartes cadeaux à des épiceries plutôt.
LE 29 AVRIL, LE CENTRE DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE CAREA A LANCÉ UN NOUVEAU PROGRAMME APPELLÉ DÉJEUNER POUR CHAMPIONS. DES BOÎTES REMPLIS AVEC DES ITEMS DE DÉJEUNER ONT ÉTÉ LIVRÉS À DES AÎNÉS ET FAMILLES VULNÉRABLES.
En Ontario, le Carea Community Health Centre a reçu de nombreux lettres, courriels et cartes des résidents locaux décrivant l’impact positif des efforts du CSC pour assurer que personne n’ait faim. Le CSC dessert des membres de la communauté vulnérables dans les villes d’Ajax, Pickering, Oshawa et Whitby à l’est de Toronto.
« Par le passé, nous avons seulement offert des programmes de sécurité alimentaire à nos clients inscrits, dit Paula Carter, la gestionnaire du développement des ressources et des communications du CSC, mais nous savions que la COVID-19 causerait plus de difficultés pour la population plus large donc nous avons augmenté notre distribution à tous ceux ayant besoin d’aide au cours de la pandémie. »
L’ÉQUIPE DU CENTRE DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE CAREA PRÉPARE LES PANIERS DE NOURRITURE DU DÉJEUNER DES CHAMPIONS.
Les efforts du CSC Carea ont inclus des paniers de nourriture avec des épiceries fraîches et non-périssables, la livraison des repas chauds et l’offre de sacs de déjeuner avec des fruits frais, du yogourt et des céréales. Une des priorités clés a été de répondre aux besoins des aînés et des familles marginalisées. Les programmes ont eu une telle réussite que la décision a été fait de continuer au moins un des programmes de nourriture indéfiniment.
« En tant que centre de santé communautaire, notre approche intégrée à la santé et au bien être fait en sorte qu’on a toujours l’œil sur tous les facteurs médicaux, sociaux et environnementaux ayant un impact sur la santé des communautés que nous desservons, affirme Carter. Ceux-ci changent avec le temps et en tant que CSC nous devons nous adapter à ces besoins, ce qui est exactement ce que nous faisons avec cette augmentation d’insécurité alimentaire. »
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